Et ça continue, encore et encore...

" Ce matin, je me lève...pas de message...le vide m'envahit.
Ai-je dis quelque chose qui ne t'as pas plu hier ?"


"Je suis heureuse et rassurée."


"Tu veux que je te parle de moi, très bien.
Voilà ma vie: Mon histoire a commencé lorsque j'ai pointé le bout 
de mon nez hors du ventre de ma mère un matin de septembre.J'ai 
grandi partagée entre la camargue où je vivais et le roussillon ou 

je passais toutes mes 
vacances et où j'avais ma famille. 
Précisément Cerbère, le village 
de mon enfance, mer, rochers, 
falaises, vagues, un peu de 
montagne. 
C'est une belle région, dommage 
que les gens soient si cons. 
(j'ai toujours été écoeurée 
par la connerie et 
la méchanceté des gens). 
Enfance paisible. 11 ans, premier 
déménagement, j'ai laissé à regret tous mes amis mais avec la joie de 
m'installer dans ma région d'origine, mon roussillon que j'aimais tant.
Gipsy est entré dans ma vie: un labrador noir qui a consolé mes peines 
d'enfant.

Ballades avec Gipsy, beaux paysages.
Disputes avec mes parents, plus d'amis. 
Adolescence tourmentée. 
Je ne m'aime pas, grosse, laide, personne ne m'aime, même pas mon père.
Déprime, angoisse, anorexie.....12 kilos plus tard, le vilain petit 
canard se dévoile sous la forme d'un cygne.   
Premier amour...platonique. 
Je suis une gamine à ses yeux. 

Il ne saura jamais que je l'aimais. 
Après deux ans ou je vivais dans l'attente de le voir, d'un sourire 
ou d'un "salut" qui me rendait euphorique je me suis lassée de cet amour. 
C'était pas l'homme de ma vie, je le savais depuis le début. 
Heureuse de mon physique, je plais et je me pais. 
Mais intérieurement toujours le vide.
Aucun contact charnel, personne ne semble vouloir partager ce corps qui 
me plait enfin.
Mon esprit s'évade.
Je développe des rêves et des fantasmes.
Du romantisme et du sexe.

Je veux des ballades à cheval sur la plage et des fins de soirées 
sensuelles au clair de lune.
Je veux quelqu'un qui me tient la main devant un coucher de soleil 
puis chasse le froid de la nuit par ses caresses voluptueuses. 
Mais toujours rien. 
Déprime, haine de la société. 
Je veux fuir en Afrique.
Je déteste ma vie mais je veux faire mes études de vétérinaire alors 
je m'accroche. 
Je rêve toujours de paysages, les animaux sauvages m'attirent
...j'en suis un. 

Toujours mal dans ma tête et mon corps malgré mes formes sulfureuses. 
Tout s'arrête, je ne veux pas partir à l'école pour préparer le 
concours vétérinaire. Je pense que j'ai peur de l'échec, ça me ferait 
trop de mal, je préfère renoncer.
J'abandonne tous mes rêves et m'évade grace à ununivers "sex, drugs 
and rock and roll" sauf que j'ai remplacer la drogue par l'alcool.
Lente descente aux enfers. 

Je m'habille en noir,presque gothique, je fais peur aux gens, je 
m'épanoui dans ce libertinage qui me permets enfin de satisfaire mes 
pulsions. Les sentiments je n'en veux plus, l'amour c'est pas pour moi. 
Je serai prof. 
Mais cette fille là c'est pas moi, moi j'ai besoin d'amour et la 
violence n'est pas mon univers. 
Et il faut que je redevienne comme tout le monde car sinon aucun homme 
ne voudra de moi. 
J'essai de trouver un équilibre. 
Rencontre avec Fabrice. 

J'ai besoin d'amour, de tendresse. 
Il m'aime nous vivons une passion.
Trahison.
Je redescend de mon nuage. 
Fabrice n'est pas cet idéal que me suis créé. 
Je découvre le vrai Fabrice et pas celui que je voulais qu'il soit.   
Désespoir. 
Celui la n'est pas parfait mais il m'aime. 
C'est deja beaucoup. 

Et je l'aime. 
Enfin prof, le mariage approche, j'achète ma maison.
Ma vie de jeune mariée, je crois etre heureuse mais il me manque 
un enfant.
Quentin arrive, en septembre aussi...comme sa maman. Il est adorable, 
maintenant je dois vivre pour l'élever.
Mais ça ne va toujours pas. 
Il me manque quelque chose mais je sais pas quoi. 
Peut être quelqu'un (un seul être vous manque et tout est dépeuplé). 
Je me force à croire que je suis heureuse puisque tout à l'air parfait. 
Notre rencontre. 

Coup de foudre, réflexion,doutes.....une évidence. 
Mon instinct me dit que c'est toi que j'ai toujours cherché. 
Mon coeur veut te suivre, ma raison veut que je t'oublie.
Au diable la raison on n'a qu'une vie et puis je ne risque rien je 
suis persuadée que tu ne ressens rien pour moi, donc ce n'est pas risqué.
Je t'apprécie, je suis prête à me contenter de ton amitié.
Mais tu sèmes le doute dans mon esprit.
 ...je ne connais pas la suite...

 




"Je vais me coucher. 
J'espère ton message demain comme promis. 
Bonne nuit (si jamais tu vois ce mail avant de tomber 
dans les bras de Morphée).
Gros bisou."