grrrr

Évidemment, c'est facile de dire qu'il ne faut pas se laisser aller, qu'il faut se motiver, se prendre par la main....il faut, il ne faut pas...c'est bien beau tout ça mais en pratique c'est différent. Il ne suffit pas de dire "allez hop ! je suis motivée" pour s'en tirer avec un joli sourire.
Quand on est mal, on est mal. Je me sens accablée par le désespoir. Je ne sais plus quoi faire pour que cette douleur qui me ronge me laisse un peu de répit.
C'est cruel la peine.
Ça nous saute dessus comme ça, dans notre solitude, sans personne autour pour nous défendre, nous soutenir, et ça nous grignote peu à peu comme un charognard qui s'attaque à une victime encore vivante....vivante, le suis-je vraiment ? Ça nous poignarde en plein ventre. Des frissons, des nausées. C'est fou le pouvoir du mental, tout ce qu'on peut ressentir comme douleur pour un problème psychique.
Je me sens triste, comme quand on perd un être cher. Je suis prise à la fois de colère et désespoir. Les faits sont indéniables.
Il m'a attaqué en plein coeur, en un jour j'ai payé toute la souffrance que j'aurais du ressentir pendant plus d'un an si je l'avais su avant.

Trahison, hypocrisie, mensonge...par un beau matin de juillet, le choc. Ma confiance est brisée.

Qu'est ce que je suis naïve ! Avec un peu de peinture on me ferait passer des cailloux pour de l'or. Je suis folle de rage contre moi...et contre lui. Et quel culot de me demander de lui faire confiance ! Comment peut-on délibérément faire souffrir quelqu'un qu'on aime ? Comment peut-il me dire "je t'aime" ?

J'ai honte. Honte de ma naïveté. Honte de l'aimer. Honte face à ceux qui savent.

J'ai envie de vomir, de hurler, de tout casser. Crampes d'estomac et tremblements font maintenant partie de mon quotidien.